Blanchiment d’argent : ce qu’il faut savoir à propos

Le blanchiment de fonds est un système vieux comme le monde. Il existe depuis des lustres. Même aujourd’hui encore, il continue d’exister. Il est présent dans presque tous les pays et se fait dans plusieurs sociétés. C’est une pratique qui est sévèrement condamnée. En effet, qu’il s’agisse des criminels impliqués dans des pratiques louches, ou des hommes d’affaires exerçant des activités illicites, l’un comme l’autre, ils s’en servent pour rendre leur argent légal. Depuis toujours, les gouvernements ainsi que les autorités de chaque pays mettent tout en œuvre pour lutter contre ce système. Cela dit, il est important de connaître ce qui veut dire concrètement « blanchiment d’argent ». Que faut-il savoir à propos ? Pour avoir toutes les réponses, lisez notre article.

Le blanchiment d’argent, c’est quoi ?

Le blanchiment de fonds relève d’un procédé ayant pour but de placer des sous provenant d’une entreprise ou d’une activité illicite dans un business légal et rentable. Il s’agit d’une pratique dont la finalité est de rendre propre une certaine somme d’argent sale, obtenue de manière non appropriée ou de quelques façons illégales.

Les auteurs ou acteurs d’une telle pratique sont souvent suspectés de quelque chose. Par conséquent, ils mettent ou investissent leur fonds dans un quelconque projet afin de ne pas être soupçonnés davantage. Il s’agit des projets ou investissements de nature divers. À savoir l’immobilier, l’automobile ou le commerce par exemple. Il y a aussi l’achat des actions de quelques boîtes (sociétés) déjà prospères.

En réalité, tous les types d’investissement sont envisageables. Du moment où ceci aide à détourner le regard ou l’attention de son entourage et celui du gouvernement sur ses agissements criminels ou douteux en permettant d’amasser du profit légalement et d’avoir une économie conforme aux normes.

Blanchiment d’argent : principaux critères représentatifs

Avant même qu’on ne parle de blanchiment de capitaux, il faut qu’il y ait un enchaînement ou une succession de ces différentes étapes. À noter le placement ou encore l’investissement, l’empilement ou la diversification, et la phase terminale.

Le placement

Ici, il est question de déposer des sous amassés illégalement dans un emplacement tout à fait réglo ou un circuit dont le caractère financier est parfaitement licite.

L’empilement

À ce niveau, le principal objectif de l’auteur est d’agir de telle sorte que l’argent sale soit mêlé à d’autres sous, de provenances plus variées, purs, propres et légaux. Cette étape-ci aide à éviter toutes les potentielles possibilités de remonter jusqu’à la source de l’appropriation des sous.

La phase terminale

Une fois après avoir parcouru tout ce processus, l’auteur investit à nouveau les fonds dans un autre secteur, cette fois-ci totalement différente de l’emplacement de départ ou du placement initial.

Les peines à encourir en cas de blanchiment d’argent

À noter que le blanchiment de fonds ne concerne pas uniquement les mafieux et autres, cela concerne aussi les entreprises. C’est en effet une pratique assez courante qu’on observe dans plus d’une société. Elle est aussi bien pratiquée par le personnel d’entreprises que par les responsables.

Afin de combattre donc ce système qui tend à prendre le dessus et qui mine gravement l’économie mondiale, de nombreuses sanctions ont été instaurées pour condamner quiconque use de ce genre de manœuvre. S’il s’avère qu’on déclenche une enquête suite à de transactions douteuses, à un flux lié à l’économie ou un excès de finance. Le plus souvent, c’est un blanchiment d’argent qui est reproché, ou une fraude fiscale.

En cas de blanchiment de capitaux, la peine à encourir est un emprisonnement d’une durée de cinq années, ainsi qu’une amende allant à 375 000 €. Pour ce qui est de la fraude fiscale, on écope une peine de trois ans.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*